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MÉDIAS ET CHRONIQUES

                2018-2019

Journal La Région Nord vaudois

15 février 2019, par Kévin Ramirez

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Criminocorpus

14 mai 2019, par M. Philippe Poisson

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BABELIO

BLOG "Universpolars.com" de Pascal Kneuss

Publié le 19 décembre 2018 par Pascal K. :


"Tatjana Malik est inspectrice à la police scientifique de la police cantonale vaudoise, en Suisse. Il s’agit ici de son premier roman.

En préambule, je tiens à relever le fait que ce polar me plait pour son côté très réaliste, factuel, pragmatique et pro. Oui, l’auteure est flic et donc, pour vous, c’est une évidence. Mais non, rien n’est joué d’avance, même lorsque l’on progresse en terrain connu.

Je suis très à cheval sur les procédures de police dans les polars, que cela soit au niveau de la tactique d’intervention, du déroulement de l’enquête ou même du raisonnement propre aux flics. Ici, je m’y retrouve totalement, je m’y vois et donc je m’y imprègne davantage. C’est un terrain que je côtoie également, vous pouvez donc me suivre sur parole.

Le prologue est un instantané de douleur, un cliché sur lequel coule pas mal de sang. Nous débarquons apparemment sur la scène d’un moment-clé, déterminant.

Retour en arrière. Jessica Aeby est inspectrice à l’Identité judiciaire (police scientifique) - tiens donc ... - et elle nous emmène directement sur une levée de corps. Une femme a été retrouvée morte dans son appartement, dans un état de putréfaction avancée. Bon appétit !

La scène est dégueu. Je ne vous la décris pas car vous pouvez l’apercevoir et l’apprécier à sa juste valeur sur la couverture de ce polar. Faite-vous plaisir ! Vous ajoutez encore le chant des mouches, la danse des asticots, les liquides visqueux aux couleurs de l’arc-en-ciel et le fumet d’une pourriture pas si noble. Oui, l’auteure nous décrit tout ceci avec moult détails qui sonnent plutôt justes.

L’enquête démarre à ce moment-là, avec les premiers éléments qui tombent entre les mains de Jess. Un curé, une éventuelle paternité, une femme dérangée dans sa tête, une autre mise enceinte très jeune, des pièces d’identité falsifiées, bref, il y a de quoi faire.

Tatjana Malik nous livre une enquête qui, encore une fois, est très concrète, vivante et surtout très vraie, à l’image des personnages qui semblent ne pas avoir besoin de l’auteure pour progresser dans cette intrigue ! Vous l’aurez compris, j’aime l’épaisseur, le caractère et la vivacité de ces protagonistes.

La trame est intéressante. En avançant dans cette intrigue, nous comprenons que c’est dans le passé qu’il faudra se rendre pour comprendre. Bien évidemment, une pression adverse sera là pour tenter d’empêcher les enquêteurs de venir déterrer un amas de pourriture qui stagne et souille le passé depuis bien trop longtemps.

Malgré le fait que le rythme s’essouffle un peu vers la moitié de l’intrigue, nous avançons tout de même d’un pas sûr vers les informations dont nous avons besoin pour comprendre. L’auteure utilise beaucoup - évidemment ! - sa spécialité, à savoir l’exploitation des traces. C’est très factuel et ça se tient.

L’ADN, très bavard, guidera les enquêteurs vers des directions surprenantes. L’exploitation de traces peut parfois surprendre mais, de toute évidence, se révèle toujours exacte. C’est l’interprétation de celles-ci qui devient parfois un vrai casse-tête !

Le dénouement est assez subtil et se tient, c’est important ! L’auteure nous noie au final dans une puissante déviance qui se joue au niveau familial.

Pour un premier polar, je dis bravo !

Bonne lecture."

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Magazine POL CANT info

Décembre 2018, par Alexandre Bisenz

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RTS Couleurs locales, 14.11.2018

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Le novembre 13, 2018 / par missbook85 / dans Polar, Thriller

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Premières lignes…

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 « La douleur était si intense que je peinais à respirer. Toute contraction, tout mouvement étaient un supplice. Je serrais mon arme avec la main droite. Avec l’autre main, j’essayais de comprimer une blessure dorsale qui saignait à chaque impulsion cardiaque et au moindre effort. Le sang coulait malgré tout, le long de mon dos, de mes fesses et de ma jambe droite. Ma vision commençait à se troubler et mon ouïe à se péjorer. J’avais l’impression de devenir sourde. Une sensation semblable à celle que l’on peut ressentir en altitude, lorsque les tympans se bouchent sous l’influence de la pression atmosphérique. «

 

Je tiens à remercier Tatjana Malik pour l’envoi de son premier roman. Publié aux éditions Mon Village en cette année 2018,  » Un lien indélébile «  est le premier roman de Tatjana Malik, inspectrice à la police de sûreté vaudoise. Son expérience professionnelle apporte, sans conteste, un puissant réalisme !

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Jess rêve parfois de liberté, et son dernier voyage en terres canadiennes n’a eu d’effet que d’attiser cette volonté. Mais l’adrénaline que lui procure son travail, ainsi que son désir de justice l’empêche encore de sauter le pas.            
p. 10 :  » Je me sentais en totale contradiction. D’un côté j’avais envie de tout quitter pour partir à l’aventure, à la découverte du monde, sac à dos… Et d’un autre côté, il m’était difficile d’abandonner toutes les personnes que j’aimais, ainsi qu’un travail passionnant, qui me procurait de surcroît une sécurité financière non négligeable. »
Mais en tant qu’inspectrice de la police scientifique vaudoise, en plus de sacrifier sa liberté, Jessica Aeby a également dû sacrifier sa vie amoureuse. Toutes les contraintes liées à son métier l’ont exclues d’une vie sociale normalisée.
p. 68 :  » Ce métier, qui à la fois me fascinait, avait fait de moi ce que j’étais devenue : une personne méfiante, rigide, solitaire, dure et froide. Mon réseau social s’était réduit au fil des années et je m’étais construit une carapace pour ne pas laisser entrevoir mes sentiments, mes frustrations et mes émotions. Je me sentais seule. « 
Lorsqu’elle est dépêchée sur les lieux d’une nouvelle scène macabre, elle ne peut que constater l’état de putréfaction avancée de la victime. De sexe féminin, il s’agit à première vue pour notre enquêtrice d’une mort naturelle ou accidentelle.
p. 13 :  » – Selon les premiers éléments que nous avons pu obtenir, il s’agit du domicile de madame Ana Clément, née le 23.04.1975. La voisine de palier, madame Edith Brun, nous a dit que la présumé défunte vivait seule et qu’elle n’avait pas d’enfants. Elle ne recevait pratiquement jamais de visiteurs et semblait avoir des troubles mentaux. « 
En collaboration avec ses collègues de la brigade criminelle et des premiers résultats du médecin légiste, Jess, d’une grande conscience professionnelle, va poursuivre ses investigations…
p. 19 :  » Mon travail en tant qu’inspectrice au sein de l’Identité judiciaire consiste non seulement à prélever des traces et des indices, pour permettre d’établir des faits et des preuves, mais aussi à identifier des personnes, qu’elles soient vivantes ou décédées. « 
Elle va ainsi trouver une lettre d’un certain Père Jean dans laquelle ce dernier demande à la défunte de cesser de croire qu’il puisse être son père.
p. 42 :  » – Elle affirmait que j’étais son père, dit-il gêné. Ce qui est complètement absurde et contraire à mes principes religieux. « 
Menant doublement l’enquête sur ce mystérieux Père Jean et ses liens avec Ana, Jess tente d’obtenir l’identification formelle de la victime grâce aux traces ADN relevées. Notre inspectrice doute de plus en plus sur la possibilité d’une mort naturelle. En effet, d’autres traces d’ADN découvertes à proximité du corps indiquent un lien familial avec la victime.
Au moment de révéler une information capitale sur le décès d’Ana Clément, un de leur collègue – chef de la police du village de La Chaux – est froidement assassiné !

p. 147 :  » – Mmmm, deux traces de semelles et deux profils ADN masculins inconnus, dit Fabien. Tout nous conforte à penser que nous avons affaire à deux complices ! « 
Jess et ses collègues travaillent sans relâche, enchaînant les journées d’investigation et  d’interrogatoires. Leur obstination va avoir raison  du suspect…
p. 241 :  » Il ôta, un par un, les photos et post-it qui n’étaient pas entourés de rouge pour ne laisser que les principaux suspects ou potentiels ex-maris. L’étau se resserrait. « 
… mais au prix de combien de vies ?
p. 261 :  » – Cet enfoiré, c’est une vraie machine de guerre ! Bute-moi ce salopard Jess, promets-le moi ! « 

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Richement documenté, notamment dans le domaine des analyses ADN, Tatjana Malik nous livre un polar haletant ! Âmes sensibles s’abstenir, vous êtes prévenus !

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